sculptures

Tel le sismographe qui transcrit graphiquement le choc des plaques tectoniques notre main traduit sur le support les mouvements de notre pensée, protéiforme et capricieuse. 

Le dessin, bien que limité à deux dimensions, crée l'illusion du volume et de l'espace : il agit comme un concept, révélant l'essence des choses. À l'inverse, la sculpture, qui occupe un espace réel, nous impose une présence matérielle, en étant elle-même substance.

Dans ce projet, la juxtaposition des dessins et sculptures fonctionne comme un jeu de miroirs entre positif et négatif : les têtes noires sur fond blanc des dessins font écho aux têtes blanches sur fond noir des sculptures. Cette mise en miroir nous transporte de l'immatérialité du dessin, symbole d'une idéalisation de l'homme, à notre matérialité fragile et vulnérable, incarnée par les sculptures en terre cuite, dont la propension à se briser  est une métaphore de notre propre précarité.

.Voilà ce que raconte cette première image qui associe dessins et sculptures.